
Les gens en maillot de bain
ne sont pas (forcément) superficiels
PIsco Sour
Lever à 4h45 pour un RDV à 5h30 à l’agence, nous ne sommes pas tout à fait réveillés pour ce premier jour.
Heureusement, nous avons 3h de minibus avant d’arriver au départ du trek. Petite pause dans un marché
typique d’un petit village pour le petit dej. Nos accompagnateurs prennent du porc rôtis (à manger avec
les mains), nous restons sur le jus d’orange et le café. Le stand boucherie nous à découragés : têtes d’ânes, langues et bouchers armés de scie ou de hache.
Il est 9h et il est temps d’entamer la marche. Nos gros sacs sont chargés sur les mules et nous gardons seulement le nécessaire pour la journée dans les petits sacs. L’ascension est douce au début mais rapidement les choses sérieuses commencent et le manque d’oxygène se fait sentir. L’ascension du premier col se fait à pas très lents et malgré tout, c’est difficile. Le passage du col est une vraie délivrance et la vue sur la première lagune (lac de montagne pour les péruviens) est splendide. Nous courrons à présent vers le repas de midi. Les muletiers et les mules qui nous on doublés depuis bien longtemps ont déjà dressé la tente du midi, celle des toilettes et le repas est fumant et délicieux. On arrose le tout d’un mate de coca, si ça peut aider, on ne va pas s’en priver. L’après-midi principalement en descente est beaucoup plus facile. Doublés encore une fois par les muletiers, à notre arrivée les tentes sont déjà dressées, il ne reste qu’à dérouler les duvets épais, plus les petits duvets en polaire et les sacs à viande en soie. Apéro Pisco Sour/Pringles avant un bon repas dans la fraicheur de la nuit. Le ciel plein d’étoiles est superbe. Nous nous couchons avec nos deux polaires et nos sous-vêtements de ski, il pèle à donf!
Aujourd’hui le programme est chargé, 8h de marche, 2 cols à passer. On n’est pas sûr d’y arriver surtout avec ce mal des montagnes qui nous surprend toujours avec de nouveaux symptômes (on vous passe les détails). La première montée est longue, très longue voir sans fin mais heureusement en pente presque douce. Non sans mal, nous passons le premier col avant de rejoindre le campement pour déjeuner. La sieste s’impose si l’on veut survivre à l’après midi. Ce deuxième col semble insurmontable sauf pour Cédric qui, pour se venger d’une matinée très dure pour lui, enfile bâtons de marche et musique dans les oreilles. Il file tout droit dans la pente la plus abrupte et on a vite fait de le perdre de vue. Dernière, nous penons tous. Encore une fois le col sonne notre délivrance et la vue est splendide. La descente est fort agréable au bord des lagunes, nous croisons des mules, des vaches broutant dans l’eau et des troupeaux de lamas chargés de bois. Après une traversée de la foret, nous arrivons au campement ou nous attend un bain de pied chaud, un vrai bonheur ! Apéro Pisco/pringles de nouveau ! Nous profitons de la soirée car nous savons que la journée de demain sera tranquille.
Matinée de descente, pas de col, pas de souffrance ! Le paysage change à mesure que nous descendons, beaucoup plus d’arbres, nous sommes carrément dans la forêt et longeons la rivière. Après le déjeuner nous abandonnons les muletiers et les cuistots pour prendre le minibus pour Ollaytatambo. Nous visitons le village avant de prendre le train pour le Machu Pichu. C’est le grand confort avec fenêtres dans le toit pour admirer au maximum la vue sur les montagnes enneigées. Arrivés à Aguas Calientes au pied du Machu Pichu nous courrons profiter des bains chauds sous les cascades avant un bon resto de luxe.
Trek de Larres : 3 jours dans la sueur et les larmes... et sans souffle

17 Aout


Cuzco



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