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                              Atteindre Ushuaia c’est compliqué ! Pour nous ce fut un vrai périple. On quitte tranquillement

                              Puerto Madryn en bus à 13h pour Rio Gallegos que l’on doit atteindre le lendemain à 7h. On aura une

                              heure pour prendre des billets (s’il en reste) pour le bus de 8h pour Ushuaia. Jusqu’ici tout va bien.

                             

Nuit sereine dans le bus, on commence à être habitués. On arrive dans les temps à Rio Gallegos, on se jette sur le comptoir de la compagnie, plus de places. Heureusement une autre compagnie y va et à des places, sauvés. Nous voilà avec le précieux sésame, on grimpe dans le bus tous heureux et fiers d’avoir réussi. Le bus ne démarre pas tout de suite mais bon c’est l’Amérique latine on ne s’affole pas, les bus sont rarement à l’heure. Au bout d’une heure on commence quand même à se demander ce qu’il se passe. Et bien la compagnie a tout simplement oublier de faire tamponner un papier pour passer la frontière Chilienne (oui regardez une carte pour aller de Rio Gallegos à Ushuaia on passe par le Chili). Et comme on est dimanche, impossible de trouver quelqu’un pour le tamponner.

 

Deux options on prend le prochain bus (c’est-à-dire demain 8h…), où on prend l’avion. Surprise l’avion ne coute pas plus cher, on appelle donc depuis la gare routière la compagnie de bus et on achète deux billets pour…17h. Taxi pour l’aéroport, nous voilà partis pour une journée d’attente dans un aéroport qui ne voit passer pas plus de 10 avions par jour et le tout un dimanche. Les 4 boutiques sont fermées, on n’a rien à manger et on attend. Heureusement nos compagnons d’infortunes sont sympas : 2 argentins, 1 espagnol et 1 israélien. On partage du pain –mayo et du maté, chacun vide ses poches. Au court des discussions on comprend que notre avion ne va pas à Ushuaia mais à Rio Grande à 3h de minibus d’Ushuaia.

 

En fait il y a un seul avion pour Ushuaia par jour et on l’a loupé. Bref on n’est pas arrivé…souvenez-vous on est partis la veille à 13h. Après une journée dans l’aéroport on embarque enfin, le vol est court mais superbe. A Rio Grande c’est reparti pour la bataille : taxi, terminal de bus, plus de bus, un autre bus à 21h… On s’endort dans le bus et on arrive à Ushuaia à minuit. Le vent est glacial et les auberges ont soit disparus, soit changé d’adresse quand elles ne sont pas fermées où complète. On erre dans la ville pendant presque une heure, on trouve refuge dans une auberge et à 2h du mat on peut enfin se coucher !

 

Ushuaia c’est vraiment le bout du monde, et on adore cette atmosphère de petit port perdu. De jolies maisons en bois et tôle sur la colline ou sur les berges. Un port qui emporte des navires vers l’antarctique mythique !

 

Ushuaia c’est aussi une station de ski. On prend donc le bus pour parcourir les 26KM qui nous sépare de Cerro Castor, la station de la terre de feu, la station la plus australe de la planète (ici tout est estampillé « le/la plus australe de la planète). Sur place on loue ski, chaussures, pantalon. On achète nos forfaits et nous voilà sur le télésiège. La saison est presque finit il n’y a plus personne sur les pistes si ce n’est les équipes nationales françaises, italienne… qui viennent ici s’entrainer quand les pistes européennes n’ont plus de neige. C’est pas mal grisant de skier ici et même de skier tout court, surtout pour Cédric qui n’en avait pas eu l’occasion depuis longtemps.

 

Prochaine étape, on retrouve ma mère qui nous rejoint pour 15 jours. Changement de style, finit les auberges à nous les hôtels avec salle de bain privée, baignoire, grand lit, petit dej gargantuesque… On visite le parc national de la terre de feu, ou on croise le nothofagus (l’arbre du coin, le seul), des oies sauvages toujours en couple, des ibis et un renard roux.

 

Il est maintenant temps d’embarquer pour la croisière s’amuse. On découvre que voyager hors saison ça a du bon puisqu’au lieu d’une cabine pour 3 on a deux cabines avec des fenêtres immenses pour ne rien louper du spectacle. On monte tous sur le pont pour admirer une dernière fois Ushuaia lors du départ. Ensuite nous prenons part au traditionnel pot d’accueil avec tout l’équipage en uniforme, capitaine en tête. N’oublions pas de préciser que la croisière est open bar, et un Pisco Sour, un ! Dans quelques heures nous serons au Chili

Chili

Croisière

Ushuaïa : Cerro Castor (station de ski), le parc national et la croisière s'amuse

23 Sept.

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