​ne sont pas (forcément) superficiels​

                            Valdès c’est le paradis pour les amoureux des animaux. A chaque virage, il y a un troupeau de Guanacos

                            tapi dans l’ombre prêt à bondir sur la route. Au bord de l’eau en fonction des arrêts il y a soit des lions de

                            mer, soit des éléphants de mer, soit des pingouins, parfois les trois en même temps. En plus Valdès c’est

                            de la piste, Cédric peut jouer les pilote avec notre superbe Chevrolet Corsa de location.

 

Mais le summum c’est les baleines. On est partis en se disant qu’on aimerait bien en apercevoir une ou deux. Ça commence effectivement comme ça, avec une baleine qui vient nous saluer au large et qu’on observe à la jumelle. Mais en fin de journée alors qu’on décide de faire un dernier stop sur la plage prêt de Puerto Pyramides, c’est le grand show. Dans une petite baie une baleine et son baleineau font des figures sur le bord. Des petits tours sur elles-mêmes pour montrer leur ventre, des coucous à la nageoire, des saluts de la queue. Elles sont si proche du bord qu’on aurait envie de plonger nager à leur côté mais on se dit qu’on serait vraiment tous petits. Le ballet dure une heure avant qu’elles ne quittent la côte avec la marée et disparaissent dans le soleil couchant.

 

Le lendemain on remet ça avec la balade en bateau. Bon on est un peu entassés dans un bateau avec plein de touristes mais quand les baleines se montrent on oublie tout. Il y a en tellement partout qu’on ne sait plus où regarder. A droite elles font des sauts, à gauche elle montre leur queue. Même les dauphins s’y mettent et frôlent le bateau. On croise même un baleineau blanc pas encore pigmenté, étrange.