​ne sont pas (forcément) superficiels​

                              Atterrissage sur une piste en terre à Rurrenabaque de son petit nom Rurre, petite ville style station

                              balnéaire de bord de fleuve (en l’occurrence l’Amazone !). Nous échouons dans un magnifique hôtel. Enfin,

                              un hôtel véritablement agréable avec des hamacs qui donnent sur le fleuve et uniquement des moustiquaires

                              aux fenêtres (ici pas besoin de chauffage). Nous apprécions vraiment ce petit village où il fait bon vivre, le mal des montagnes tout comme le froid sont désormais de mauvais souvenirs. Ici,  il fait entre 25 et 30°C. Nous atteignons même le Nirvana lorsque sur la carte d’un restaurant nous découvrons le steak au bleu. Mieux encore, lorsque celui-ci est servi saignant, chose très rare au pays de la semelle. Le cuistot se révèle être un algérien ayant travaillé à Paris et à New York (on se demande toujours pourquoi il a échoué ici).

 

La pampa ça se mérite quand même un peu. 3h de piste en 4*4 ayant déjà vécu 4 vies. On mange de la poussière et on sert les genoux pour tous rentrer dedans. La piste n’est pas vraiment tout confort et après 4h de route chaotiques et boueuse, l’arrivée au fleuve est une vraie délivrance. L’aventure commence ! La pirogue vogue au ras de l’eau pendant que nous découvrons alligators et caïmans réunis en bandes sur les rives. On évite de laisser les doigts dans l’eau, on ne sait jamais. Sur notre passage un arbre touffu se met à remuer….des singes à foison nous observent et descendent vers la pirogue. Au détour d’un virage nous découvrons un animal étrange, qui ressemble à un cochon d’inde géant, il s’agit du capibara, gros rongeur d’Amazonie. De nombreux oiseaux saluent également notre passage, de la poule des arbres au toucan en passant par les cormorans. Mais la meilleure surprise c’est le banc de dauphins roses qui sautent tout autour du bateau à notre arrivée. 2h de découverte animalière nous amène au « lodge », cabane en planche sur pilotis. Chambre privée s’il vous plait…avec lits individuels sous moustiquaires. Ici, les douches sont froides et le courant fonctionne uniquement de 7 à 10h du soir grâce au générateur. Les jours qui suivent sont ponctués de chasse à l’anaconda les bottes dans l’eau et la vase, de pêche aux piranhas (fructueuse pour certains) et de baignade avec les dauphins roses joueurs. Gros coup de cœur que cette parenthèse.