​ne sont pas (forcément) superficiels​

                             Nous avons quitté Quito pour de bon cette fois, direction Latacunga dans la Sierra Centrale. C’est d’ici

                             que nous allons faire la « boucle de Quilotoa ». Nous arrivons de nuit mais heureusement la ville est

                             minuscule et nous trouvons vite notre auberge qui ressemble à un Chalet de montagne. Nous prenons le lendemain le petit dej                                    dans le jardin au coin du feu.

 

Nous laissons nos sacs à l’auberge pour 3 jours et partons légers pour la boucle. Première étape, la lagune de Quilotoa. Un splendide lac vert dans le cratère d’un volcan. Nous sommes encore montés en altitude et frisons les 4000m. La descente reste cependant assez facile même si nous finissons couverts de poussière. Une fois dans le cratère, nous entreprenons un tour de kayak sur la lagune. Ça manque un poil de vague et de lunette (au fond du lac…) mais ça reste sympathique. Nous entreprenons avec enthousiasme la remontée et…abandonnons l’idée au bout de 200m. Les poumons au bord de l’explosion et le cœur palpitant nous nous rabattons sur le Plan B : les ânes. Nous voilà donc à dos d’âne pour le retour. A mi-chemin nous devons descendre pour un passage difficile et faire approximativement 50m à pied, on en sort épuisés. Le manque d’oxygène fait mal à nos capacités physiques hors du commun. Après cette longue journée épuisante, nous prenons un 4X4 pour notre prochaine destination sur la boucle : Chugchilan.
 

Après un bon diner de soupe et poulet ainsi qu’une nuit réparatrice sous 5 couvertures dont trois en polaires (rappelez-vous, l’altitude), nous récupérons une carte (plutôt un schéma…)pour une randonnée de 5 heures, et oui on n’a pas peur ! Un berger-allemand décide de nous suivre et ne nous quittera pas de la rando. Le début est assez facile, descente et plat obligent. Puis nous commençons la remontée, et là on souffre et pas qu’un peu. On crache nos poumons, on avance à deux à l’heure, on fait des pauses tous les 10 mètres. Bref le manque d’oxygène c’est pas de la rigolade. Avant la dernière côte nous faisons une pause les pieds dans la rivière. La dernière heure en parait 4 et les derniers mètres paraissent sans fin. En arrivant à Isinlivi, nous retrouvons le guide de notre auberge qui récupère son chien, et oui il suit tous les touristes. Nous prenons de nouveau un 4X4 pour rentrer à Latacunga via Sighos.
 

Notre dernier jour sera dédié au marché du jeudi de Sigchos, le plus grand de la région parait-il. Un peu décevant malgré les étalages de poulets et de cochons d’inde (met de choix ici). Après un déjeuner à 10h45 fait d’une soupe aux pates de poulet peu ragoutante et d’un quart de poulet, nous attrapons le bus pour Banos, notre prochaine destination.