​ne sont pas (forcément) superficiels​

                             Un minibus aux aurores, 2h de bateau dans une bonne odeur de fuel et nous débarquons

                             directement sur la plage de Gili Trawagan, une des trois petites iles au Nord de Lombok.

 

                             Loin des resorts hors de prix (tout est relatif…) nous élisons domicile dans un hôtel plein de locaux à deux pas de la mosquée. La chambre est superbe mais ça nécessite de bonnes boules quies pour ne pas être réveillés à 4h du mat par la prière assez longue ici.

 

Ici le temps semble suspendu. Aucun véhicule à moteur seulement vos pieds, des vélos et des calèches pour parcourir les quelques kilomètres de l’ile. Le tour ne prend pas plus de 2h et nous avons vite découvert toutes les plages et repérés toutes les piscines des resorts.

 

Nos journées sont bien réglées, snorkeling sur la plage à l’est, lézardage au bord de la plus belle piscine dans un resort au nord de l’ile (notre coin préféré) et dégustation de pizza, sushi et autres mets adorés des parisiens (et à vrai dire de tous les occidentaux saturés de fried rice/noodle). Ici c’est repos assuré.

 

C’est beau, c’est calme et agréable mais on s’ennuie vite nous à lézarder au soleil, après 3 jours de ce régime on décide d’aller découvrir le vrai Bali (le centre et le nord). Mais pour cela il nous faut une fois de plus affronter la mer. Le lonely nous avait prévenu (the sea can be rough), il avait raison. Installés au dernier rang du petit bateau, on est vite rejoint par une française pas bien sereine. Pour ma part j’abandonne carrément l’intérieur pour les quelques sièges dehors. J’y gagne de l’air et donc je vains le mal de mer mais au passage je me prends des trombes d’eau pendant toute la traversée. Les premières minutes on trouve ça presque drôle, 4h plus tard je grelotte en espérant voir la terre au loin. Mes compagnons d’extérieur sont tous dehors pour cause de mal de mer, celle si étant si agitée qu’il faut les tenir à la culotte lorsqu’ils vomissent par-dessus bord pour qu’ils ne finissent pas à l’eau. Bonne ambiance fraternelle donc malgré le mal de mer. L’arrivée à Bali est un vrai soulagement. L’intérieur du bateau est un champ de bataille et tout le monde semble épuisé par la traversée.On embarque illico dans un minibus pour Ubud le cœur de l’ile.