
Les gens en maillot de bain
ne sont pas (forcément) superficiels
Ma mère a repris l’avion pour Buenos aires et nous voilà dans le bus pour El Chalten.
Autoproclamée capitale nationale du trekking, ici tous les monde est prêt pour la rando !
On se met donc au diapason et à peine nos sacs posés nous partons pour 6 heures de rando direction le Cerro Torres. La balade est agréable même si un peu longue tout de même. L’arrivée face à la lagune et surtout le Cerro Torres valait bien l’effort.
Le lendemain, mêmes pas effrayés par l’effort de la veille et les courbatures, on se lance dans une rando de 8h. Le but ? Voir le fameux Fitz Roy. Le temps n’est pas superbe mais on y va quand même. Le début est facile, une vraie balade mais le temps se corse. Il neige et il vente. Petit à petit on met toutes les couches qu’on a et on zippe les fermetures jusqu’en haut. La neige fouette le visage. On sort les lunettes de soleil pour se protéger non pas du soleil mais de la neige. Plus un seul bout de peau n’est à l’air libre. On continue vaillamment la balade.
Une cabane nous invite à la pause pour déjeuner avant l’ascension finale. Il fait froid mais on se remplie le ventre pour pouvoir faire encore un petit effort. Cette dernière montée est atroce, raide, sans fin, les pieds dans la neige ou le ruisseau… C’est dur ! Les derniers mètres se font carrément dans la neige au bord du vide avec un vent très fort. Mais on y arrive. Le Fitz Roy ? On croit bien l’avoir aperçu entre les nuages mais on n’est pas bien sûr.
On se dit que maintenant il ne reste que de la descente et du plat, easy. Oui mais…non, la descente avec du vent de la neige et un ruisseau sous les pieds c’est pire que la montée. On rentre gelés et fatigués mais on l’a fait !
Heureusement demain c’est avion pour Bariloche, on n’a pas eu le courage d’affronter les 38h de bus, on a été faibles.
Bariloche
El Chalten, capitale du trekking : randonnée au Cerro Torre et Cerro Fitz Roy

8 Oct.


El Calafate



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