​ne sont pas (forcément) superficiels​

                        Notre vol pour les Galápagos étant seulement le 18, nous décidons de partir trois jours sur la côte : Cédric

                        pour le surf, moi pour les baleines. Nous prenons donc un bus de nuit. A moins d’être une marmotte

                       (comme Cédric) ou de prendre un somnifère, il est littéralement impossible de dormir dans ce bus. La lumière s’allume toutes les                              demi-heures, la musique Latina reste en fond sonore toute la nuit, la clim fonctionne à plein régime puis s’arrête brutalement et les sièges sont très inconfortables.

C’est donc après une courte nuit que nous arrivons à Puerto Lopez, un bus arrivant pour Montañita - la Mecque équatorienne du surf- nous sautons dedans à 6h du mat. Une heure plus tard nous voilà sur la plage et le spectacle ne fait pas envie. Nous sommes dimanche et les fêtards du samedi soir sont encore en train de boire ou de cuver sur la plage. Nous assistons même à une bagarre, assez violente entre trois ivrognes, qui finit dans le sang et avec l’arrivée de la police. Accueil sympa qui nous refroidit pas mal. Nous prenons donc un petit déjeuner rapide et repartons illico pour Puerto Lopez.

Nous prenons place dans une cabane sur la plage et partons en tuk tuk vers LA plus belle plage du coin. Effectivement une grande plage de sable blanc aux eaux transparentes nous attend et cela fait du bien de se prélasser au soleil pour la première fois du voyage. Le retour est mouvementé, le Tuk Tuk crève dans un grand bruit mais nous finissons sans encombre sur le bord de la route où un pick up nous prend en stop. Diner avec vue sur mer avant une nuit réparatrice bercés par le bruit des vagues.

Le deuxième jour, nous partons en excursion pour voir les baleines à bosses et visiter « Isla de la plata ». Au bout de 30 minutes de bateau, nous apercevons les premières baleines, un homme de l’équipage me fait grimper à l’avant du bateau pour une meilleure vue. Je suis bientôt rejointe par Cédric. Nous sommes aux premières loges pour voir les baleines sauter et battre de la queue sur l’eau. C’est magique et très impressionnant. Nous en profitons une bonne heure avant de rejoindre « l’Ile de l’argent », celle-ci porte ce nom en raison d’une légende locale qui voudrait qu’un pirate aurait caché son trésor, principalement constitué de pièces d’argent à cet endroit précis. Nous explorons l’ile à pied et pouvons observer de très près les frégates que certains appellent également les pirates des mers. En effet, ceux-ci  s’attaquent aux autres oiseaux pour leur subtiliser leurs poissons. Nous croisons également nombre de fous à pieds bleus qui nichent avec leurs petits ou leurs œufs, le long du chemin. Une petite session de snorkeling avec les poissons et les tortues et nous voilà repartis. Le retour sera plus difficile la mer étant agitée. Nous arrivons trempés au port mais la tête pleine de souvenirs.
Le soir nous dinons et prenons un verre avec les premiers tourdumondistes que nous avons rencontrés, un couple de suisses qui rentre dans une semaine après un an de voyage.

Le dernier jour nous partons visiter un petit village indien Agua Blanca. Accompagnés d’un guide nous faisons un tour du village, les champs de bananiers, de coton… Et nous en profitons pour piquer une tête dans la lagune sacrée et sulfureuse. On pense à vous les archéologues car il s’agit d’un site de fouille avec plein de trous de poteaux et quelques urnes.