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                             Arrivée turbulente à Medan. Après le calme de Singapour et de la Malaisie, retour brutal à

                             l’agression touristique. Une légère impression de débarquer au Caire. A peine sortis de la

                            douane une nuée de taxi/tuk tuk, chauffeurs de bus nous poursuit en criant en anglais sans

                            accepter nos refus. Heureusement on trouve rapidement refuge dans un bus public. Pour 20000 Roupies nous voilà en route pour le                             centre-ville. A l’arrivée se sera 30000 et on nous met sans sommation dans un tuk tuk pour 15000 qui doit nous déposer à l’hôtel à …..100m de là. On sent qu’il va falloir être vigilants ici si on ne veut pas se faire arnaquer à tous les coins de rues.

 

Nous quittons avec joie dès le lendemain 4h30, la ville de Médan. Bien installés, seuls dans notre minibus grand luxe, nous inclinons les sièges à l’horizontale et finissons notre nuit sur le chemin pour Bukit LawangA l’arrivée le staff de la guesthouse On the rocks nous prend en charge. Pour atteindre cette superbe guesthouse dans la jungle il faut grimper une grande volée de marches, heureusement je n’ai pas à porter mon sac. Une fois en haut, c’est petit dej royal et tours des bungalows pour choisir notre préféré. L’après-midi consistera à profiter du hamac en regardant les singes jouer dans les arbres.

 

Le lendemain nous entrons dans le vif du sujet, nous voilà partis pour 2 jours de trek dans la jungle. Notre guide se la joue solitaire et éviter les autres groupes surtout quand ils dépassent trois personnes. Donc après avoir croisé plein de petits singes (du Thomas leaf monkey au babouin) nous croisons nos premiers Orangs Outan, comme tous les autres groupes présent dans la jungle ce jour-là. Ça fait un peu paparazzi. On croisera également un paon de la jungle.

 

Autant vous dire que marcher dans la jungle c’est as de la rigolade. Ça monte sec et ça descend raide. Mon pantalon, enfin ses coutures n’y résisteront pas et je finirai la journée presque les fesses à l’air. A noter également qu’il fait chaud et très humide, on perd 10 litres d’eau par heure. Les pauses s’imposent. Et alors qu’on est tranquillement assis sur un tronc d’arbre pour souffler, un orang outan en balade sur le sol (d’habitude ils restent en hauteur dans les arbres) arrive derrière nous avec son petit. Nos deux guides s’affolent et nous font dégager rapidement le chemin (c’est super dure d’être rapide dans la jungle, y’a des racines partout par terre entre autres). Elle s’installe au pied d’un arbre et nous pouvons l’observer à loisir avec quelques coups de stress quand elle décide de venir vers nous.

 

La rando s’achève pour aujourd’hui au bord de la rivière. Le campement est prêt et alors qu’on se baigne dans les eaux fraiches notre guide nous sert thé et petits gâteaux, le grand luxe. Le deuxième guide assez jeune, s’éclate à faire des jump dans la rivière au plus fort du courant et à se laisser entrainer dans les trous d’eau. Le repas du soir sur les tapis de sol est délicieux et la discussion avec notre guide de 45 ans qui en parait 30 (la jungle ca conserve) fort instructive et sympathique. Un varan se promène au bord de l’eau pour finir les casseroles.

 

Après une bonne nuit dans la jungle sous la pluie (on passera sous silence l’expédition toilettes – 2 troncs au-dessus d’un trou – en culottes sous notre poncho), ce matin c’est baignade puis pancake chocolat banane. Le tout suivit d’une expédition à la cascade pour se baigner à nouveau. Enfin l’heure du retour a sonnée. Les guides préparent le raft. Ils attachent 3 chambres à air de camion ensemble, 2 petites et 1 grosse au milieu pour nous. Les affaires sont emballées à des sacs plastiques et fixés à l’embarcation. Nous grimpons sur notre pneu, un guide devant, un derrière et un sur le côté et nous voilà lancés dans les rapides. La descente est bien fun et l’arrivée au village sympa. Dimanche oblige les rives sont « noires » de monde. Quelques touristes font trempettes avec les familles du coin. Quelques téméraires loue des chambre à air pour faire des descentes en solo.L’expérience était géniale avec les grands singes.

 

On réalise ici quelle catastrophe écologique peut représenter la culture de l’huile de palme. Certes avec un œil novice on est juste content d’être entourés de forêts. Mais en regardant mieux on réalise qu’il y a énormément de palmiers à huile. La jungle est grignotée petit à petit par ces plantations qui par leur non diversité menace la biodiversité. Les Orang outan par exemple ne peuvent pas vivre dans les palmiers et n’y trouvent plus de nourritures.

Pour plus d'infos : http://www.orangutan.org.au/palm-oil (en anglais).

 

 

 

 

 

 

 

Pulau Weh

La jungle de Bukit Lawang, les Ourang Outans et la descente en rafting

13 Dec.

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Singapour

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