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                             Le voyage pour Pulau Weh est à classer parmi les pires depuis le début. Nous retrouvons les joies

                             disparues depuis que nous avons quitté la Bolivie de la musique à fond dans le bus et des lumières

                             qu’on allume à chaque stop (lesdits stops étant nombreux). A ces joies là nous devons ajouter une

                             spécialité Indonésienne : la salle fumeur. Nous avons remarqué depuis que nous sommes à Sumatra que les hommes fument                                        énormément, ça rappelle un peu la France dans les années 80. Tous les hommes fument et fument tout le temps (certains allumant la suivante avec le mégot de la précédente). Et donc pour prendre en compte cette réalité, ici les bus ont une salle fumeur (oui comme certains club en France). Au fond du bus vous avez une vitre avec une porte, derrière vous y trouvez les toilettes et une rangée de sièges où les fumeurs se relaient toute la nuit. Autant dire que si par malheur vous avez les places du fond dans le bus c’est comme si vous passiez la nuit dans la salle fumeur.

 

L’arrivée à Banda Aceh est donc un soulagement et le tour en Becak (tuk tuk local) pour le port est donc un vrai bonheur. L’air est frais et la ville sympa. C’est un peu étrange de ce dire que nous suivons le chemin que la vague du tsunami à pris en 2004 pour dévaster la ville. Au port nous embarquons sur un petit ferry pour Pulau Weh. Pulau voulant dire ile en indonésien. Après un peu plus d’une heure de navigation nous arrivons sur l’ile et grimpons à nouveau sur un becak. La traversée est agréable, il fait beau, les enfants nous font coucou, les singes nous regardent passer et le paysage est superbe. Il nous faudra marcher 500m avec les sacs pour atteindre la guesthouse, la dernière.

 

Ca y est après avoir essuyé la pluie à Ko Tao en Thaïlande puis en Malaisie nous sommes enfin au paradis et cette fois le soleil est là. L’eau est verte et translucide ! Notre bungalow avec une petite terrasse en bois et un hamac surplombe les eaux et on peut même apercevoir les poissons multicolores d’ici. Le petit dej à peine englouti, on enfile nos masque et tuba et on se jette à l’eau. Température parfaite, et poissons à foison, le pied !

 

4 jours sur l’ile nous permette de tenter le tour de la petite ile d’en face de l’hôtel en barque tradi. Pour nos compagnons habituels de canoé-kayak on tient à dire que la barque tradi c’est beaucoup moins drôle ! C’est lourd, ça prend l’eau et la mono pagaie en bois ce n’est pas très efficace. On ne vous parle même pas de lorsque le vent se lève, que la mer à de la houle et que les courants vont dans le mauvais sens… Heureusement une plage nous attendait de l’autre côté de l’ile pour un stop déjeuner. Cédric manœuvre comme un pro notre entrée sur la plage au milieu des vagues (une histoire de vague dans le cul plutôt que de côté…).

 

On retentera la traversé à la nage le lendemain et avec de bonnes palmes ça passe tout seul. C’est assez impressionnant au milieu de la traversé quand malgré la clarté de l’eau on a du mal à distinguer le fond et que des bancs de poissons nous foncent dessus. Au final on décompte quelques murènes, des rascasses, une raie, des multitudes de poissons multicolore, des barracudas, deux voitures et une moto.

 

Une ile c’est aussi l’occasion de louer un scooter pour en faire le tour. A deux sur notre petite moto manuelle nous explorons donc les nombreuses plages de l’ile, le lac au centre et une cascade. On découvre une superbe ile de sable blanc avec cocotier et paparazzi. Oui les indonésiens adorent se prendre en photos avec des occidentaux, du coup on pose.

 

Tous les soirs on élit domicile à l’Olala café, repère des plongeurs et de quelques zikos du coin. C’est bon enfant. On partage notre table avec de nouvelles têtes chaque soir tout en retrouvant celles de la veille. Les repas sont super bons ce qui ne gâche rien.

 

Voici l’heure venue de quitter l’ile. Weekend oblige le bateau retour est bondé. A Banda Aceh notre chauffeur nous force la main pour faire un tour (morbide) des hauts lieux du tsunami dans la ville. Nous faisons donc le tour des bateaux retrouvés dans des lieux improbables. Un énorme navire commercial à 5 km du rivage. Un bateau pécheur sur le toit d’une maison. Et un bateau penché dans lequel on a l’impression de tanguer. 10 ans après ils en font un peu trop leur beurre et surtout on n’est pas trop fan du tourisme du morbide. On réussit à faire comprendre au chauffeur que non merci on ne souhaite pas voir un bateau perché dans les arbres.

 

 

Lac Toba

Le paradis à Pulau Weh : soleil, mer et poissons multicolores

17 Dec.

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Bukit

Lawang

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