​ne sont pas (forcément) superficiels​

                             Le bus de Banda Aceh à Medan fut mouvementé. La route en lacets doublée d’un chauffeur

                             kamikaze auront eu raison de mon estomac. Et pour prolonger le plaisir nous devons encore

                             faire 5 heures de bus de Médan à Parapat. Le tout en bus méga local. Un scooter squatte le

                             dernier rang de sièges et des mecs s’assoient dans le coffre. Néanmoins bus old school oblige on n’a pas de clim mais des                                          fenêtres et donc de l’air et ça c’est le bonheur. Une fois à Parapat nous devons trouver le bateau pour la presqu’île de Tuk Tuk au cœur du lac. Tous les locaux tentent de nous aider mais impossible de savoir où est le bateau. Du coup on prend le premier qui part sans trop savoir où il va. La traversée est agréable est peu chère. Mais à l’arrivée désillusion nous devons prendre des motos taxi super chère pour rejoindre Tuk Tuk.

 

Jolie chambre, grande, lumineuse, avec vue sur le lac. Cette première journée est dédiée à la détente. Le soleil tape et nous apprécions la baignade dans le lac et les plongeons depuis le plongeoir de compet.

 

Le lendemain nous partons pour un tour de l’ile en scooter, nous commençons par prendre la fort agréable route qui longe les bords du lac puis décidons de prendre au hasard une route vers les hauteurs. Riche idée à première vue, il n’y a que nous et les habitants ainsi que des buffles, poules… Mais petit à petit la route se dégrade. Nos choix se portent non plus sur la direction mais sur l’état de la route pour décider entre droite ou gauche et nous avons vite de n’avoir aucune idée d’où nous sommes. L’ile est petite mais à 10km/h on n’avance pas bien vite. La route ne peut plus être qualifiée comme tel, nous sommes à présent sur un tas de pierre et de boue. Cédric manœuvre tant bien que mal. Je fais un peu de marche pour le soulager dans les montées et descentes abruptes. Mes pieds font un bain de boue forcé. Le réservoir d’essence se vide gentiment. Bref c’est la lose. Quelques lueurs d »espoir souvent déçue ponctuent le retour. Un panneau avec la bonne direction puis plus rien, une belle route goudronnée puis 15 KM de chemin caillouteux, du soleil puis la purée de pois froide… Se perdre aura été l’occasion de voir quelques paysages sublimes, de dire bonjour à des dizaines de gamins, voire de faire des high five à des haies d’enfants…

 

Tuk tuk c’est aussi la fin du riz/nouille frit. Ici on a le droit à un peu plus de variété. Du poisson frais du lac au BBQ et de bonnes pizzas toujours avec vue sur le lac. Par contre aller au resto le soir peut parfois être dangereux. Vous partez tranquille et au moment du retour des pluies torrentielles s’abattent sur vous. On est trempé mais surtout la route est parfois coupée par des torrents d’eau et de boue et impossible de passer. On a également le droit à la coupure de courant générale avec noir complet. Sur une route pleine de bosse et de trou qui plus est boueuse comment dire on est un peu paralysés. Ici c’est l’aventure !