​ne sont pas (forcément) superficiels​

                            On l’avoue, on l’avait un peu ignoré et donc sous-estimé. On n’aurait pas dû. Au début, on a eu mal au crâne et beaucoup de mal à                                         respirer dans les montées. Mais on s’est dit qu’on était arrivés directement à Quito bien haut et qu’il fallait juste s’habituer. Au                                         retour, des Galápagos on l’a retrouvé toujours intense. Il ne nous a pas trop quitté jusqu’à ce qu’on redescende en Argentine, avec                                     une petite pause en Amazonie.
 

L’altitude, la vraie pas les 2700m ridicules du mont blanc, disons entre 3000 et 5000m, c’est quoi ?
 

C’est quand tu vas aux toilettes la nuit, que tu te recouches et que t’as l’impression d’avoir couru un Marathon.

C’est quand tu te retournes juste dans ton lit et que tu as l’impression d’avoir fait 20 pompes.

C'est quand tu marches 20m dans le sable et que tu craches tes poumons pendant que les locaux gambades en sandalettes.

C’est quand t’es persuadé que non jamais tu le franchiras ce col à 4800m et qu’il va falloir te mettre sur une mule pour continuer…

 

Bref c’est dur, on a morflé et la conclusion c’est que l’équateur, le Pérou et la Bolivie ça se mérite. Ici les merveilles elles ne s’apprécient pas les pieds en éventaille, il faut souffrir pour y accéder. Mais on ne regrette rien parce que même à 4000m, surtout à 4000m ça valait le coup de voir le Machu Pichu, la laguna colorada, le salar de Uyuni…