
Les gens en maillot de bain
ne sont pas (forcément) superficiels
Une dernière mission et non des moindres nous attend pour réussir à quitter la ville.
En Amérique du sud on parlait suffisamment d’espagnol pour se débrouiller dans toutes
les situations de base, y compris prendre un bus. Ici on n’est pas pres de maitriser le Thaï
(chaque son peut être prononcé avec 5 intonations différentes et dans chaque cas signifie un mot totalement différent), on apprend bonjour et merci et c’est tout. Dans les lieux touristiques les panneaux sont en Thaï (en alphabet Thaï !) et en anglais, ailleurs oubliez l’anglais. Il vous faut faire confiance aux gens qui vous guident.
Nous quittons donc l’auberge avec un bout de papier contenant le numéro du bus en chiffre arabe (heureusement pour nous ils n’ont pas d’équivalent thaï pour les chiffres) et le nom de notre arrêt en Thaï. Assis à l’arrêt de bus nous guettons les bus et déchiffrons leur numéro. Un fois dans le 3, nous montrons notre petit papier et on comprend qu’elle nous dira quand on sera arrivés au terminal de bus. Ensuite on croise les doigts quand le temps de trajet devient anormalement long et que l’on voit des panneaux « aéroport ».
Finalement nous arrivons à bon port. Mais on déchante vite, là où on s’attend à des guichets avec les destinations écrites au-dessus, on trouve des guichets avec les destinations…en thaï. Nous revoilà demandant de l’aide jusqu’à trouver quelqu’un parlant anglais. Nos billets en poche, nous décidons d’aller manger. Et là même combat, des kiosques s’alignent avec des menus en Thaï toujours. On montre du doigt ce qui nous de ferait envie. Ça marche bien aussi.
Le trajet est long et nous arrivons de nuit à Kamphaeng Phet au centre du pays. Motivés à l’idée de ne pas prendre de taxi et à la vue de 2 petits Kms sur le plan nous partons à pied dans le noir. La marche semble interminable et les (soi-disant) 400 dernier mètres sans fin. Mais nous trouvons refuge dans un joli petit bungalow posé dans un jardin. Et malgré l’heure tardive nous profitons du buffet à 100 baths (2,5€) du resto d’à côté.
Kamphaeng Phet c’est l’antithèse du lieu touristique. Nous louons de vieux vélo qui grincent et partons à la découvrons du parc histoire, petite forêt abritant quelques temples en ruines. Les temples ne valent pas tripette mais l’ambiance du lieu vaut le déplacement. Seuls sur nos vélos nous profitons du calme pour découvrir quelques Bouddhas cachés.
Nous faisons ensuite route vers Sukhothai, grande ville du pays. Où fort de notre expérience nous recommetons l’erreur de croire que marcher jusqu’à l’auberge est une bonne idée. Heureusement deux gentils touristes en scooter nous prennent à l’arrière pour nous déposer en ville. Nous héritons d’une superbe chambre à la mode locale : néon et douche froide au-dessus des toilettes, le tout avec ventilo.
Ici c’est la visite de la vieille ville qui vaut le détour. Nous enfourchons notre scooter et bien rangés sur la file de gauche (oui conduite à gauche en Thaïlande) nous avançons doucement vers notre destination. C’est beaucoup plus touristique que la ville précédente surtout à quelques jours de la fête des lanternes. Les temples sont superbes et parfois posés sur de petites iles au milieu d’étang plein de nénuphars.
Interlude bouffe : nous faisons nos quartiers dans un resto tenu par un belge, qui fait de très bon nems (qu’ils appellent rouleaux de printemps enfin spring rolls en anglais) et pas thaï mais aussi et surtout de vraie frites et une dame blanche au vrai chocolat belge à se damner. Il a aussi une superbe maison avec une magnifique piscine dont nous profitons bien.
Loop Nord
Le centre du pays : Kamphaeng Phet et Sukkothai

09 Nov.

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