​ne sont pas (forcément) superficiels​

                              A quelques jours de la fameuse fête des lanternes appelée en Thaïlande Loy Kratong,

                              les hôtels sont dangereusement remplis. Nous trouvons une chambre mais chère et

                              pour un jour seulement. Nous décidons donc de faire une virée de plusieurs jours en scooter

                              et de revenir juste pour la fête. Pour cela nous devons partir à la recherche d’une chambre pour notre retour. Les premières adresses sont des échecs mais nous trouvons vite notre bonheur. Bien mieux et bien moins cher.

 

Scooter en main, carte dans la poche, bouteilles d’eau dans le panier nous sommes prêt pour le road trip. La route aux 1700 virages ne nous (enfin Cédric) fait pas peur ! La liberté y’a pas à dire c’est un vrai luxe. Nous avançons à notre rythme. On peut s’arrêter manger où on veut, dans des bouis bouis qui ne payent pas de mine mais sont succulents pour une poignée de Bath.

 

Première nuit dans un joli bungalow sous l’œil (où plutôt les yeux) protecteurs de Bouddha et du Roi.Interlude sociologique à la petite semaine : ici le roi, on ne rigole pas avec. Il est partout, en photo à tous les coins de rue sur des panneaux géants et dans tous les bâtiments du resto aux hôtels.Donc notre chambre bien protégée protège aussi une splendide araignée géante (Cédric parle de 20cm au moins – des restes de Marseille) et une compagnie de fourmis.

 

Grosse attraction de notre virée, nous fonçons vers la ferme aux éléphants. Nous choisissons une balade d’une heure vers la rivière. On a hésitez à faire plus long, nos fesses nous remercient encre de n’en avoir rien fait ! Un éléphant c’est haut, bien plus haut qu’un cheval et ça se monte à crue (sans selle, oui c’est bien ça). Du coup il faut grimper sur son dos sans s’aider d’étriers. Heureusement l’éléphant à une super technique et des oreilles très solides. Il vous donne la patte pour que vous y posiez le pied et ensuite à vous de jouer. Bien agrippé à son oreille vous escaladez son épaule (vous comprendrez mieux en vidéo).Nous voilà donc parti, bien calés sur la colonne vertébrale du colosse. Avant de partir on a eu le temps d’observer les bêtes. Vous savez c’est un peu comme quand vous partez en balade à cheval, vous en repérez toujours un qui a l’air un peu nerveux et pas très obéissant. Du coup vous espérez bien ne pas avoir celui-là. Bah c’est pareil pour les éléphants, et nous on a eu celui-là. La jeune impétueuse qui n’en fait qu’à sa tête et mange tous les bananiers qui passe. Bon l’éléphant pas de miracle ça fait bien mal aux fesses et ce n’est pas très stable mais attendez un peu d’être dans la rivière pour le bain. Une fois dans l’eau, il kiffe, du coup il s’y met entièrement il roule à droite à gauche met la tête sous l’eau. Et toi pendant ce temps-là tu fais comme tu peux tu t’agrippes à la corde où aux oreilles (oui entre temps je me suis retrouvée assise sur la tête les pieds derrières les oreilles) et tu espères qui va pas faire un tour sur lui-même et t’emmener avec lui. Surtout que le cornac la jeune impétueuse il n’a pas l’air de trop la gérer. Au moins on est trempé et donc rafraîchis.Le road trip c’est aussi les petits problèmes techniques.

 

Premier jour, première crevaison heureusement vite réparé. Ils ont l’air habitués dans le coin. 3ème jours alors qu’on prie pour ne pas tomber en panne d’essence. Et que voyant le panneau indiquant la ville à 10km on se détend. Voilà que Cédric semble avoir du mal à contrôler la bête. « Panne d’essence ? » demandais-je sur un ton innocent. « Je ne sais pas, sûrement » qu’il répond d’un ton surpris. Arrêt et la surprise, pas de panne d’essence mais une deuxième crevaison. Heureusement une gentille famille en pick up nous aide à hisser notre scooter à l’arrière et nous dépose au garage de la ville.